Le week-end du 16/17 novembre, nous avons accueilli Motoki NOGUCHI qui nous a fait un cours sur le Damezumari une notion qui transcende les niveaux.
Comme à son habitude, le cours était particulièrement clair (sauf peut-être le moment ou nous avons commencé à poser des calculs mathématiques au tableau nous ramenant aux heures les plus sombres de notre scolarité !)
Et bien sûr, au-delà du stage, c’était aussi un chouette moment à passer à l’Alguazil qui nous a hébergé toute la journée (encore merci !), la Luditavern (malheureusement pour la dernière fois) et à la MJC avec une traditionnelle auberge espagnole où il y en a toujours un peu trop !
Ces moments, ça permet de parler aussi de l’actualité autours du Go, et justement ça s’active avec plusieurs œuvres culturelles récentes qui ne se contentent pas de parler du Go, non, elles en font un élément central voir le cœur du récit.
Voici donc 3 œuvres à découvrir :
<< Joueurs de Go – Légendes, haïkus, et senryû au Japon >>
Motoki nous a également parlé de son nouveau « petit » livre qui tourne autours des haïkus et … évidemment du Go (car on ne se refait pas) : << Joueurs de Go – Légendes, haïkus, et senryû au Japon >>. Il y a donc des petits poèmes regroupées par catégories que l’on peut lire tranquillement. En voici un qui me parle en ce moment quand je pose des pierres sur mon Goban le soir :
Le bruit du go
Résonne dans les bois
Quelle nuit froide !
<< Face aux Etoiles >>
Et nous avons aussi pu découvrir << Face aux Etoiles >>, un Shojo (vous savez, comme Fruit Basket ce manga, vraiment trop bien!), qui est centré sur le monde du Go. Après la lecture du premier tome, je suis convaincu que c’est un bon manga dans sa catégorie aussi agréable à lire que << Hikaru No Go >>.
On y suis donc l’histoire d’une joueuse Go complétement passionnée (probablement un peu trop pour son propre bien mais c’est sûrement représentatif de certaines personnes !) que l’on accompagne pour y découvrir le monde du Go amateur et professionnel au Japon … avec bien sûr au centre de tout ça, une histoire d’amour (avec le Go mais pas que !)
C’est dynamique, bien dessiné et bien documenté !
<< Le Joueur de Go >>
Et enfin, le titre << Le Joueur de Go >> a encore retenti, mais cette fois-ci au Méliès : il s’agit donc d’un film qui se situe à l’ère Edo où le protagoniste, un samouraï, se retrouve également être un très bon joueur de Go. On a apprécié voir des parties complètement réalistes, avec des tsumego de Tchekhov (!) et sans que cela (nous semble-t-il) ne perde le spectateur qui n’aurait guère/pas de connaissance du Go.
Nous sommes un club de Go et pas un club cinéma mais … en tant que cinéphiles nous avons également passé un bon moment ! L’histoire est prenante, le rythme agréable et il y a beaucoup de plans très jolis et l’attention aux décors était la même que celle portée aux parties de Go : passionnée et précise.
Merci au Méliès de nous avoir accueilli donc avant la séance, ce qui nous aura permis pendant 2 heures de temps de faire découvrir le Go et d’expliquer quelques subtilités aux nombreux cinéphiles curieux. Après la séance, on s’est dit qu’on aurait peut-être dû donner un peu plus de contexte historique sur les ouvertures afin de comprendre pourquoi ce fameux Hoshi est si représentatif d’un personnage subversif … à l’époque 🙂
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